Mardi 1er novembre à 7h du matin, les camarades Xabier, Adriàn et Miguel (de Iruña et Logroño) ont été arrêtés avant les rassemblements qui allaient avoir lieu à Nice en rapport à la réunion du G20 qui a eu lieu à Cannes. On a fouillé leur voiture et on leur a confisqué leursaffaires. Parmi leurs affaires, des gants de travail, des lunettes de protection, un piolet, deux crampons, deux cannes de randonnée et un couteau suisse ont été déterminants pour les condamner. Mercredi ils ont eu leur procès et ils ont été condamnés à 4 mois de prison, avec pour chacun en plus une interdiction de rentrer dans les Alpes-Maritimes
pendant les 3 ans qui suivent, pour port et transport d’armes de sixième catégorie avec tentative d’organiser des actions violentes contre des
personnes. Les armes de sixième catégorie sont tout objet qui peut être utilisé comme arme à un moment donné.
Actuellement ils sont en train de purger leur peine dans la prison de Nice. Où ils vont rester pendant un mois.
Le procès a été totalement partial, on leur a demandé s ́ils faisaient partie de mouvements et d ́organisations sociales, s ́ils assistaient à des rassemblements et on leur a même demandé de justifier la façon dont ils avaient financé le voyage, et les motifs qui les ont amenés à le faire. Le procès a voulu donner des sanctions exemplaires, à tout moment
les tendances politiques des condamnés ont été déterminantes. Des journalistes de plusieurs médias (ABC, 20 minutos, Intereconomia), dans leur obsession pour criminaliser toute personne qui ne partage pas leur vision politique, ils ont publié que nos amis arrêtés avaient des armes, des masques à gaz et d ́autres matériaux susceptibles d ́être
utilisés pour provoquer des émeutes. À ces supposés journalistes, mensongers, qui jouent avec la peur des personnes, on peut juste dire qu’ils méritent notre mépris.
Les chefs d’Etats et de gouvernements, présidents des banques centrales et ministres des finances qui se réunissent pendant le G20 ne pourront pas réduire les déséquilibres mondiaux, ils seront incapables de promouvoir un développement durable et de créer des plans d’emploi qui accueillent une population de chômeurs, défenseurs des privilèges et de la dépréciation capitaliste, ils pourront seulement répondre aux problèmes mondiaux avec plus de prisons, plus de police et plus de vidéosurveillance.
Nos amis voulaient montrer leur mépris et ce n’est qu’un hasard qu’on ne soit pas allés avec eux. En nous tous, il y a le pouvoir d’arrêter la locomotive capitaliste qui va vers le désastre.
On veut nos amis à la maison , on veut leur liberté !
Après le procès le procureur a fait appel pour demander des peines plus lourdes.
Maison d’arrêt de Nice
12 rue de la Gendarmerie
B.P 1709
06012 Nice Cedex 1
Monsieur ARCONES HERNANDEZ Adrian, 64859
Monsieur ALBINIZ PEREZ Miguel, 64857
Monsieur URMENETA ESPARZA Xavier, 64858